mardi 11 août 2009

Au bord du monde


Je n’entendis que ce bruit assourdissant au dernier instant je le vis.

En face de moi il arrivais a toute allure.

Je pensais encore que je rêvais, mais je ne pouvais me souvenir de rien depuis cet instant.
J’étais entouré d’un brouillard blanc et opaque.
D’où aucune lumière ne semblait pouvoir rentrée ni s’échappé.

Il ne faisait ni jour ni nuit,
mais je pouvais voir…aussi insensé que cela puisse paraitre.


Je ressentais de la même manière le froid, la douleur, la peur ou encore l‘angoisse.

Mais tous ces sentiments ne me parvenais que comme des informations.

Comme le choc qui venait de se produire.

Et je me sentais simplement … serein.

Je perçu ainsi dans cette brume hors de tout sens, une lueur… ou peut être une vibration.
A vrai dire les mots n’étaient pas suffisant pour exprimer ce que j’apercevais, mais le fait est qu’il y avait quelque chose qui tombait, lentement et indiciblement dans ce vide.

Je tendis les bras pour récupéré l’objet.
Puis je le porta a mes yeux.
Je perçu alors une plume.

Elle était magnifique,
Elle émettais une douce chaleur qui semblait vibrer avec mon être

Quelques secondes plus tard, une main sortie de nulle part vint effleuré ma joue.
Encore une fois je ressenti la peur mais cet peur était une simple information.
Une femme se forma a travers les nuages
La blancheur de sa peau, faisait ressortir la couleur bleue pastel de ses yeux.
Sa peau était parfaite sans imperfection et ses cheveux noir ébène flottaient comme si on était au fond d’un étang.

Ses yeux en forme d’amande exprimais la compassion, l’amour, la joie, la peur, la tristesse, la haine … ils exprimaient tout.

Je pouvais percevoir toutes les émotions humaines aux travers de ses yeux.

Elle semblait me regarder comme une femme le fait lorsqu’elle aperçoit pour la première fois son nouveau née.

Elle semblait également bien me connaitre et j’avais l’impression que je l’avais toujours connu.

Un peu comme si elle avait toujours fait partie de moi alors que je ne l’avais jamais vue.

Elle s’enlaça autour de mon corps fébrile débordant d’émotion. Ma tête se posa doucement entre ces seins, mes bras se resserraient lentement autour de sa taille.

Puis je sentie une forte pressions, derrière son dos deux puissantes ailes se mirent à battre, brassant avec puissance et volupté la brume ambiante.

Chaque plumes vibraient à son paroxysme, les muscles des ailes les entrainaient dans une danse majestueuse qui nous accordait un vol au dessus de ce vide.

Je baissais alors la tête pour apercevoir l’endroit ou je me trouvais auparavant.

Je ne vis qu’une flaque rouge vif qui perturbais la perfection du blanc de ce lieu.

Ce fût la dernière image que je perçu
Et le crissement de pneu du camion fût le dernier bruit.

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Chris.

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