lundi 3 août 2009

Blood Sunset



il est certain que a force de regarder des séries sur les vampires mon esprit travail. Donc une image, une vision un peu récurrente a laquelle j'ai voulu donné forme : Ne prenez pas peur cela dit ...


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L’odeur acre du sang s’élevait dans la chapelle.
Chaque dalle de ce sanctuaire religieux était maculé d’un sang noir ou perlaient difficilement des gouttes de sang.
Éclairé par la lumière pâle et pourtant toujours aussi éblouissante d’un couché de soleil.
Les motifs des vitraux emplient de scènes religieuses étaient projetés sur chaque parties disséminé dans le lieux saint.


Certaines étaient à l’autre bout de la salle.

D’autre simplement posé au pied de cette statue dévêtu signe d’espoir et d'ignorance pour des dizaines de millions de personnes.
Ce jour la le regard de la statue comme les murs de pierre semblaient vraiment partager la souffrance et la peine de cette scène à laquelle ils venaient d’assister.

En arrière plan adossé a une porte on pouvait apercevoir le simple rougeoiement d’une cigarette.
Et la faible lueur dorée d’un pendentif en forme de croix qui se reflétait grâce à la lumière projeté par le miroir de sang.

Malgré tout, elle était la…

elle voyait simplement ce corps, marbré de coups et de coupures nets d’où giclait encore le sang, devant tant de barbarie elle restait totalement stoïque.

Le mal ?! le bien ?!

Aucune notion ne venait a son esprit, elle ne faisait qu’admirer l’œuvre qu’elle apercevait. Cette souffrance, cette odeur de chair et de pierre froide se mêlant a l'air vicié donnait a cette scène un caractère de perfection.

La flaque de sang qui s’étendait progressivement remplissant chaque interstices, ne semblait plus s’arrêté.

Lissant le sol gris et blafard comme un miroir rouge ou se reflétait les dernier instant de l’être.


Elle pensait disparaitre mais il n’en était rien...

Elle était toujours la regardant ce triste spectacle de sa propre enveloppe corporel. Il fut paradoxale qu’il y a quelque instants elle était totalement désespéré hurlant suppliant que quelqu’un vienne a son secoure... Mais personne ne vint.

Ni policier... ni homme... ni Dieu.
Elle était seule face à la mort et à la douleur.
Elle hurla aussi fort que lorsque on l’arracha de la matière pour lui offrir une conscience.


Et maintenant elle ne ressentait plus rien. Elle semblait tout d’un coup hors d’atteinte, comme si la vie elle-même était un euphémisme, comme si le fait d’avoir vécu était une simple partie de jeu de rôle.
Plus aucune question ne la parcourait, tout lui paraissait évident et simple. Elle voyait tout comprenait tout.

Elle était tout et eb même temps une partie même de cet ensemble.

Elle regarda une dernière fois son assassin avec un regard hors de toutes émotions et se réjouissait qu’une autre partie de l’entièreté ai réussi à voir une scène si puissante, si choquante, allant jusqu'à le marquer en profondeur.

Sans doute Est-ce la folie ?!
Ou bien peut être simplement le désir de tué, mais l’exaltation qui émanait de cette homme était tout ce qu’il y a de plus complexe et de plus extraordinaire.

La puissance de stopper la conscience d'autrui lui procurait un tel plaisir qu’il ne pu contenir un bref sourire.

La cigarette était a peine consumé de moitié, qu’il la jeta par-dessus ce qui fut le buste de la fille au cheveux roux. Il lui reste encore en mémoire la blancheur de la peau et la clarté de son regard bleue profond
La sincérité de son envie de vivre face à sa propre mort qui s'éteignait comme le grésillement de la cigarette au contact du sang.

Tout cela était magnifique… il était heureux et conscient de l’être.
Elle était morte … et omnisciente.